L’appellation « Musée de France » désigne des musées agréés par l’État et particulièrement « toute collection permanente composée de biens dont la conservation et la présentation revêtent un intérêt public et organisée en vue de la connaissance, de l’éducation et du plaisir du public ». Plus de 1200 musées en France bénéficient de
cette appellation aujourd’hui.

Le musée Alice Taverne

  • Le lieu : le musée occupe une ancienne demeure de maître, une bâtisse bourgeoise acquise par Alice Taverne en 1950. Dès les années 1930, Alice se passionne pour l’ethnographie. Elle collecte les témoignages, les croyances, mais aussi les objets, reflets de leur époque.
  • Les collections : à travers les différentes pièces de la maison, s’écrit la vie des campagnes roannaise et forézienne. L’âme d’Alice Taverne semble encore flotter dans cet univers patiemment construit au fil des collectes. Ici l’épicerie, là l’auberge, la salle de classe où l’on sentirait presque une odeur de craie et même le coin mystérieux du rebouteux. Une plongée intimiste et parfois surprenante dans la vie d’autrefois.
  • La visite continue : poursuivez dans le joli parc qui entoure le musée et offre une vue sur la plaine de Roanne. On vient pour pique-niquer, flâner ou simplement méditer après une inspirante visite du musée.

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Le musée de la Soierie

  • Le lieu : voisin du musée Hospitalier, le musée de la Soierie est également installé au sein de l’ancien Hôtel-Dieu. Un espace dédié pour mettre en lumière les artisans de la soie, créateurs de ces étoffes vaporeuses et délicates depuis un siècle et demi.
  • La visite : le chaleureux camaïeu des fils et des étoffes se mêle au bois des métiers à tisser. On imagine le bruit régulier des machines autrefois en activité. On rêve à cette robe enchanteresse que l’on aurait aimé porter. Une part de l’exposition rend également hommage à la dernière Corporation des Tisserands en activité en France : celle de Charlieu.
  • Coup de cœur : les démonstrations de métiers à tisser à bras, témoins à eux seuls de l’incroyable savoir-faire des artisans de Charlieu.

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Le musée Hospitalier

  • Le lieu : l’hôtel-Dieu de Charlieu a fermé ses portes en 1981. Si les malades ne sont plus là, la bâtisse du XVIIIe siècle a conservé son ambiance médicale en se transformant en Musée Hospitalier.
  • À voir : la visite du musée promet quelques images marquantes. On reste pensif devant la grande salle où s’alignent les lits couverts de draps blancs. Dans l’apothicairerie, les meubles en bois et la collection de pots en faïence à décor bleu attirent l’œil, autant que le grand autel en bois doré de la chapelle.
  • C’est quoi cette odeur ? On s’y croirait. Un laboratoire spécialisé a reconstitué les odeurs dans les différentes salles du musée. Les effluves de plantes ajoutent au charme de l’apothicairerie, les senteurs de lavande embaument la lingerie… le voyage continue !

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Le musée Joseph Déchelette

  • Le lieu : Après avoir été abrité dans l’ancien Couvent des Capucins puis dans les combles de l’Hôtel de Ville à l’initiative de l’archéologue régional Fleury Mulsant, le musée est désormais installé au sein d’un élégant hôtel particulier du XVIIIe siècle, acquis par l’archéologue Joseph Déchelette en 1892. Le bel immeuble sera ensuite légué à la ville pour y installer le Musée.
  • Les collections : Avis aux curieux éclectiques, le musée Déchelette propose des collections encyclopédiques rassemblées par Fleury Mulsant et Joseph Déchelette : archéologie, peinture, sculpture et ouverture notamment sur les arts extra-occidentaux. Les collections d’histoire naturelle, arts graphiques, textiles et céramiques contemporaines s’apprêtent à sortir des réserves ! L’occasion parfaite pour s’offrir un melting-pot de couleurs, de matières, de volumes ou bien de plusieurs parenthèses thématiques au gré de ses envies.
  • L’anecdote : la bibliothèque et ses décors ont été restaurés en 2012 par Richard Mongenet d’après des clichés pris par Joseph Déchelette en personne… En chiffres, cette restauration, c’est 105 m² à peindre, 9 jours de travail pour le plafond avec 700 petites croix à reproduire une à une, 6 jours de travail pour les 44 m de frise… La bibliothèque du musée conserve toutes les archives de Joseph Déchelette. Ce centre de recherche est aussi une bibliothèque de prêt spécialisé dans l’art, l’archéologie, les arts-décoratifs…
  • Coup de cœur : « La visite du dimanche » : tous les premiers dimanches du mois, le musée est gratuit. En bonus, deux visites guidées sont gratuites, à 15h et 16h30.

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Gabriel

Auteur

Gabriel

Curieux et toujours à la recherche de nouvelles sensations, je multiplie les expériences. J'aime autant partir à la rencontre des grands de la gastronomie Roannaise que m'intéresser au patrimoine du territoire.

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